9 mars 2012, les Directives Volontaires sont finalisées
Les négociations intergouvernementales sur les Directives Volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts, dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale, se sont terminées le 9 mars 2012.
Elles seront examinées par le Comité de Sécurité Alimentaire, pour adoption, lors d’une session spéciale organisée à Rome le 11 mai.
(http://www.fao.org/nr/tenure/voluntary-guidelines/a-propos/fr/ )
L’eau, ressource naturelle, n’est pas mentionnée dans le corps du texte. Elle figure dans l’introduction où il est noté que les États sont libres d’intégrer la gouvernance de l’eau ou d’autres ressources naturelles lors de la mise en œuvre de ces lignes directrices.
Suite à l'adoption de ces Directives Volontaires, le CSA va se concentrer sur leur mise en œuvre. Un forum Mondial sera mis en place pour le suivi de l'application des Directives Volontaires et leur impact.
Octobre 2011, Directives volontaires en négotiation
Les directives devraient être adoptées officiellement dès que la négociation proprement dite sera terminée. Les organisations de Société civile (OSC) attribuent la non conclusion des négociations, non pas à une opposition politique par les gouvernements membres, mais simplement au fait que les questions sont très complexes et sensibles, et que le document est long. De nombreux gouvernements admettent qu'ils seront tenus d'appliquer les Directives volontaires (DV) chez eux, et cela est positif.
En termes de contenu, la négociation d'octobre a été globalement une réussite du point de vue de l'OSC. On peut citer le fondement concernant l'éradication de la faim / de la pauvreté comme objectif fondamental des DV, la référence forte à des engagements internationaux relatifs aux droits et aux obligations des Etats ; les réformes de restitution et de redistribution; la distinction des rôles et des responsabilités des États et des acteurs non étatiques; l'aménagement du territoire dans une perspective de développement durable, la lutte contre l'inégalité des sexes, une meilleure intégration des préoccupations des éleveurs.