Le faible contrôle d’armes a facilité les massacres en Guinée Conakry
En rapport sur le massacre à Conakry en Guinée a découvert que des faibles normes de contrôle d'armes en Europe et en Afrique a contribué aux événements de Septembre dernier, lorsque 156 personnes ont été tuées ou ont disparu, et au moins 109 femmes ont subi des violences sexuelles. Le rapport, publié par Amnesty International révèle comment les armes et les équipements de sécurité de l'Afrique du Sud et la France ont été utilisés durant l'événement. Réagissant au rapport, le Dr Cherif Karamo, ancien coordinateur de Réseau de construction de paix en Afrique de l'Ouest (WANEP) a demandé que les auteurs soient traduits en justice. «Nous devons nous battre pour que justice soit faite et que les responsables soient traduits devant à la Cour pénale internationale, parce que l'impunité alimente des violations des droits humains."
Le désarmement de Sambura (Kenya) réveille des craintes chez les pasteurs
Les pasteurs du nord du Kenya ont appelé à la protection, à la suite des craintes de l'exécution du programme de désarmement initié par le gouvernement qui pourra conduire à la violence. Une amnistie de 70 jours pour la remise des armes illégales a expiré. Le Daily Nation a indiqué que les résidents de la Poste Archer dans le district de Sambura Est craignent que la recherche continue d'armes conduirait à la brutalité policière.
Judy Waruhiu du Réseau des Femmes du RAIAL/ IANSA a insisté sur l'importance du processus de désarmement. «Il est encourageant de voir que de nombreuses armes ont été remises volontairement, mais la région est instable et les communautés estiment que le gouvernement ne peut satisfaire aux besoins de sécurité. Les Etats qui voisinent la région Isiolo, qui sont aussi affectés par le vol de bétail, devraient élaborer des programmes régionaux. Le pastoralisme est un mode de vie depuis des siècles et il est nécessaire de s'engager avec, plus efficacement en Afrique de l'Est. "
Un instrument juridique pour le contrôle des armes légères en Afrique centrale
Tout au long du mois de janvier 2010, les membres d’IANSA au Gabon, en République Centrafricaine et au Congo-Brazzaville ont participé aux consultations de la société civile sur l'instrument juridique pour le contrôle des armes légères en Afrique centrale. Les consultations ont été organises par les gouvernements nationaux qui doivent envoyer leurs positions officielles avant le 31 Janvier à l’UNSAC, le Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale.
Destruction des munitions en Ouganda
Le Point Focal National (PFN) sur les armes légères et de petit calibre de l'Ouganda a détruit des munitions à Bukasa, Bweyogerere, dans le cadre d'un programme permanent qui a supprimé 66.000 armes à feu au cours des trois dernières années. La plupart des munitions était vieux ou dépassés, mais le Coordonnateur national Wafuba Ahmed a souligné que cela ne signifiait pas qu'ils n'étaient pas dangereux.
www.newvision.co.ug/D/8/13/710752
Campagne “élections sans armes” en Côte d’Ivoire
Les élections, on le sait, sont généralement sources de passion et de tension en Afrique. La Côte d’Ivoire, qui se prépare, pour l’élection présidentielle, n’échappe pas à la règle. C’est donc en connaissance de cause, que la commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ComNat-CI), vient de lancer sa campagne de sensibilisation pour des « élections sans violence armée ».
Le top départ de la campagne a été donné le mercredi dernier, au siège de la ComNat-CI, à Cocody. Cette campagne, a indiqué, le président de la Com Nat-CI, le général Désiré Adjoussou, a pour objectif de parvenir à une sortie de crise apaisée. Ce, à travers le renforcement d’un environnement de paix et de non-violence pendant la période électorale en Côte d’Ivoire. Le projet a, selon Michèle Pépé, présidente du réseau d’action sur les armes légères, section Côte d’Ivoire, dont l’ONG est partenaire de la lutte, pour cibles la population dans son ensemble, mais principalement les jeunes, les ex-combattants, les groupes d’auto-défense, les forces de défense et de sécurité, les leaders communautaires, les leaders d’opinion et les professionnels des médias. « Aidez-nous à expliquer à nos concitoyens que la seule arme qui vaille, c’est le vote. Il nous faut informer et sensibiliser nos concitoyens et tous les habitants de ce pays sur la dangerosité et la nocivité des armes, lorsqu’elles sont utilisées à tort et à travers et qu’elles se retrouvent entre des mains inopportunes », a-t-elle insisté.
La campagne, soulignons-le, durera trois mois, de janvier à mars.
Dao Maïmouna
© Abidjan.net par DR