La SADC se débat pour respecter la date limite dans le traité de commerce avec l’UE

SADC

Les ministres du commerce de la Communauté sud-africaine pour le développement (SADC) se sont retrouvés à Gabarone le 20 mai 2013 en vue d’établir une approche commune à propos du Nouveau Partenariat Économique avec l’UE avant les dates limites de l’année prochaine. Les économies du Botswana et de la Namibie seront les grands perdants quand l’UE revisitera ses dispositions de commerce préférentiel. Mais aussi des pays comme le Kenya, le Ghana ou le Cameroun vont aussi perdre leur accès privilégié aux marchés de l’UE.

 

                L’UE veut faire renoncer les pays africains à leur accès préférentiel aux marchés européens et mettre en œuvre le Nouveau Partenariat Économique qui prévoit la mise en place d’accords réciproques de commerce. Ce système de réciprocité prévoit que l’UE ouvre sans taxe ses marchés aux exportations africaines mais aussi réciproquement que les pays africains ouvrent leurs marchés dans les mêmes conditions.

 

                La SADC veut arriver à un accord qui garantisse à tous les États membres la prise en compte de leurs intérêts. L’UE constitue un marché clé pour beaucoup de produits de l’Afrique du Sud. La perte de ce libre accès préférentiel aux marchés européens causerait un préjudice grave pour certains secteurs comme, par exemple, l’exportation de la viande. C’est pour cette raison que les négociations doivent envisager des mesures de protection supplémentaire des industries naissantes et des  réglementations sur l’origine des produits.

 

                La nécessité d’en arriver à établir ce Pacte de Partenariat Économique et de se conformer aux règles de l’Organisation Mondiale du Commerce oblige les pays en voie de développement (LDC) comme le Botswana à négocier des pactes réciproques de Pacte de Partenariat Économique avec l’UE. Ce sont des négociations spécialement complexes parce que le Pacte de Partenariat Économique va bien au-delà du commerce des biens mais englobe aussi les services, les investissements, les ressources gouvernementales, la propriété intellectuelle et la concurrence.

 

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