1405 Groupe de travail sur le commerce - Mai 2014

1. APE : En Afrique australe (SADC) la négociation se concentre sur deux questions

Une réunion des ministres de la Communauté de développement d’Afrique du Sud (SADC) doit avoir lieu en Juin pour décider de la prochaine étape pour la négociation sur l’Accord de  Partenariat Economique (APE) entre la SADC et l’Union européenne. La négociation de l’APE dans le groupe de la SADC se concentre sur deux questions importantes : taxe à l’exportation et garanties dans le domaine agricole. En général, les Etats de la SADC/APE sont opposés à l’inclusion d’une discipline concernant l’utilisation des taxes à l’exportation. Ils les considèrent comme importantes pour leurs efforts d’industrialisation. Les garanties agricoles sont importantes pour l’union douanière des Etats du sud de l’Afrique (SACU) dans laquelle le secteur agricole comporte des questions très sensibles comme pour les produits aviaires.

 

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2.  Afrique de l’est : une avancée dans les discussions commerciales EAC-EU

Certains progrès ont été réalisés dans les négociations  sur l’Accord de Partenariat Economique (APE) entre la communauté d’Afrique de l’Est et l’Union Européenne. Les négociations  sur ‘’les règlements d’origine’’ ont été conclues avec succès en Mars. Cependant il subsiste encore des questions très importantes comme les taxes à l’exportation, subventions internes  et subsides aux exportations, bonne gouvernance dans la gestion des taxes et la modération des effets des accords douaniers conclus avec l’Union Européenne. La position des Etats de l’Afrique de l’Est sur les taxes à l’exportation est que les Etats membres doivent pouvoir librement imposer les taxes nécessaires pour tirer un revenu de leurs exportations et cela se produit quand on  favorise les industries naissantes de manière temporaire.

 

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3.    Le prix fort à payer pour l’économie locale du Ghana s’il signe l’APEs

 L’APE a fait l’objet d’âpres débats ces dernières semaines avec les partisans de la signature de l’APE qui prétendent que la signature de l’accord sera mutuellement bénéfique au Ghana et à l’Union Européenne. D’autres font remarquer que le prix à payer par le Ghana sera fort étant donné les effets négatifs sur le secteur manufacturier avec une menace pour l’emploi direct de 43.000 personnes et une perte annuelle de $ 90 millions chaque année. Signer l’accord équivaudrait à la perte des revenus à l’importation et à l’exportation qui protègent les industries locales et donnent des facilités de trésorerie pour combler les déficits.

 

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4.       AEFJN POUR UN MANDAT ALTERNATIF POUR LE COMMERCE

A cause de la politique commerciale inéquitable dans le cadre du commerce international, AEFJN invite chacun, les instituts religieux, les organisations chrétiennes et tout autre groupe à adresser une lettre de pétition à vos gouvernements, à l’Organisation Mondiale du Commerce, à la Banque Mondiale et à la Commission Européenne, pour adopter une politique commerciale alternative afin d’éliminer quelques-unes des causes structurelles de la pauvreté et de renforcer l’économie des pays en voie de développement. Les nouvelles politiques commerciales doivent respecter les droits humains, être approuvées par les parlements et inclure la participation de la société. AEFJN vous propose de signer la lettre de pétition que vous pouvez trouver à la fin de ce document et de l’envoyer à au moins trois des acteurs compétents en matière de politiques commerciales. Vous pouvez adapter la lettre de pétition à votre pays et votre réalité. Nous incluons aussi dans ce document l’adresse des institutions internationales.

AEFJN vous invite à vous joindre à cette action pour un nouveau modèle de politique commerciale afin d’éliminer une des causes structurelles de la pauvreté et de promouvoir des conditions plus équitables de commerce international pour les pays en voie de développement. Vous pouvez trouver un modèle de lettre que vous pouvez adapter à votre pays et votre réalité ICI.

 

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