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Nouvelles Commerce - Fevrier 2013
Groupe de Travail sur le Commerce Nouvelles - Février 2013
La société civile de l’Afrique de l’ouest opposées à une plus grande ouverture du marché local à l'UE
La région de l'Afrique de l’ouest et l'UE sont dans une nouvelle phase de leurs négociations des APE. La Plateforme de la société civile en Afrique de l'Ouest (POSCAO) a décidé, le 15 Février 2013, d’attirer l'attention des négociateurs de nouveau sur les risques liés à l'ouverture des marchés de plus de 70% pour l'UE et les négociateurs ouest-africains mettent en garde contre toute violation de le mandat donné par les la région. Cependant, l'UE a toujours plaidé pour une ouverture du marché d'au moins 80%. Différentes études estiment que l'ouverture à 70% est économiquement insoutenable sur le long terme et la libéralisation au-delà de 70% pourrait avoir un impact négatif sur les salaires, la croissance et les ménages dans de nombreux pays de la région, en particulier les pays moins avancés (PMA).
Communiqué POSCAO sur les APE.pdf
Les producteurs africains renforcent leur pouvoir de négociationAllons-nous construire un système qui fonctionne pour tous, ou juste pour quelques-uns? Cette question pertinente a été posée aux membres de délégation de la Convention de l'Afrique Fairtrade qui se sont réunis à Addis-Abeba pour discuter la façon dont les petits agriculteurs peuvent renforcer leur position dans la chaîne de valeur. Les délégués de 29 pays du sud, ont identifié de nombreux défis tels que le manque d'accès aux projets d'infrastructures rurales décents, au programme de crédit et aux systèmes de juste prix. Il est donc difficile pour les agriculteurs de répondre aux évolutions du marché, ce qui constitue un énorme désavantage sur le marché international. Tout en augmentant leur participation dans le processus de la chaîne de valeur au niveau national, régional et/ou mondial, les agriculteurs peuvent accroître leur pouvoir de négociation. Les producteurs africains doivent soutenir le commerce Sud-Sud comme un outil de changement. La croissance et l’amélioration des échanges entre les pays africains font partie de la solution.