GROUPE DE TRAVAIL SUR LE COMMERCE Novembre 2013
- Note au sujet des négociations la zone de libre-échange à trois
Au début d’octobre des membres du Marché commun de l’Est africain, de l’Afrique du sud (COMESA), de la communauté de l’Afrique de l’est (EAC) et de la communauté de développement de l’Afrique du Sud (SADC) se sont rencontrés en Uganda pour discuter de possibilités de tarifs douaniers dans la perspective d’un accord de libre-échange entre les pays de ces régions. Les négociations reposent sur trois piliers : intégration du marché, développement industriel et développement des infrastructures. Cependant on peut se demander si ces accords potentiels favoriseront un développement durable pour les économies de ces pays ou bien s’ils vont créer des déséquilibres pour ces pays africains comme ceux dont l’EPAs est responsable ?
2. Le Mémorandum de la Société Civile de l’Ouest-Africain sur l’EPAs et les tarifs douaniers externes
La Société civile des pays de l’ouest africain s’est retrouvée à Dakar pour préparer la rencontre au sommet des Chefs d’État de la communauté économique des pays de la communauté économique des pays de l’Afrique de l’Ouest (ECOWAS) pour discuter du Partenariat Économique (EPS) et des tarifs douaniers communs (CET) de la zone ECOWAS. Ils ont proposé préconiser un changement de la Politique commerciale et une transformation structurelle orientée sur les besoins de l’Afrique de l’ouest pour ne pas se voir contraints par des accords internationaux déséquilibrés avec l’Union européenne.
3. Le point de vue du Ghana sur l’EPA
Prochainement le Ghana décidera de son attitude sur l’accord Union européenne et la convention du Partenariat économique (EU-EPA). Comme d’autres pays le Ghana évalue sa participation à cet accord. Beaucoup d’observateurs estiment que si le Ghana accepte les conditions de l’EPA, sa politique de commerce et de développement sera nuisible pour les populations locales et pour l’industrie naissante. D’autre part, le Gouvernement du Ghana estime que sa position doit être conditionnée par la position que prendra la Communauté économique de l’ouest-africain (ECOWAS). Il considère qu’une position forte au niveau régional protégera mieux leurs économies et facilitera leurs exportations.