1512 Nouvelles du groupe de travail sur le commerce – Décembre

1. La CEDEAO perdrait 3,182 milliards d’euros de droits de douane à cause des APE

 

Les pertes de droits de douane pour la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à cause de l’Accord de partenariat économique (APE) seraient de 3,182 milliards d’euros. Egalement, le développement des échanges en faveur des importations venant de l’UE réduit le processus d’intégration régionale supposé être l’un des principaux objectifs de l’APE, a déclaré le secrétaire général de la Coalition nationale Non aux APE. Selon lui, à la fin du processus de libéralisation, les importations du Nigéria seraient réduites de 8,7% en provenance du Mali, de 5,7% en provenance du Niger, de 5% en provenance du Ghana et de 4% en provenance de la Côte d’Ivoire.

 

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      2.       Les dirigeants européens doivent élaborer un système de commerce global qui privilégie les pauvres

 

L’Union européenne a rendu public pour un texte légal sur le commerce et le développement durable dans le cadre du Traité de libre-échange de l’Atlantique. (TTIP). Cependant les propositions européennes ne disent pratiquement rien quant à l’assurance que le plus grand traité mondial du commerce n’aura pas d’effet négatif sur les pays en voie de développement. Si les dirigeants européens prennent au sérieux leur engagement pour une politique cohérente de développement et la poursuite des SDGs, ils doivent prendre plus de temps pour les négociations et investir leurs énergies dans l’élaboration d’un système de commerce  global qui donne une priorité  réelle aux plus pauvres.

 

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      3.       Le ministre zambien du commerce s’implique dans  l’Accord de Partenariat économique (EPA)

Le ministre  zambien du Commerce et de l’industrie a demandé aux entreprises de commerce locales de contribuer à la mise en œuvre de l’Accord de partenariat économique (EPA) afin d’atteindre ses objectifs. Les négociations en vue de l’EPA n’ont pas été faciles parce que les accords ne sont pas basés sur la non-réciprocité de concessions tarifaires avec l’Union Européenne comme ce fut le cas lors de la Convention de Lomé en 2000 qui avait provoqué des bouleversements considérables.

 

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