1611 Nouvelles du groupe de travail sur le commerce – novembre
- Mise à jour de l’Accord intérimaire de Partenariat Economique entre Ghana et l’UE.
Le comité du Parlement européen sur le commerce international (INTA) s’est prononcé le 11 Novembre 2016 sur l’Accord intérimaire de Partenariat Economique (iAPE) avec le Ghana. L’iAPE du Ghana peut maintenant entrer en vigueur sans délai du faitque ses préférences en matière de commerce ne seront plus basées sur les accords de Cotonou ou MAR 1528 mais bien sur l’iAPE lui-même. L’UE et le Ghana devront discuter sur les délais d’application de la libéralisation des tarifs que le Ghana voudra appliquer du fait que les délais d’application de la libération des tarifs de l’iAPE sont dépassés et que le point de départ n’existe plus.
2. L’accord entre l’Afrique et l’UE entre en vigueur.
L’Accord de Partenariat Economique entre l’UE et la SADC est entré en vigueur. Les accords prévoient pour l’UE un large accès aux marchés du Botswana, du Lesotho, du Mozambique, de Namibie, de l’Afrique du Sud et du Swaziland dans la plupart des secteurs exemptés de taxes et de quota. Par contre l’UE conserve le droit de protéger ses marchés domestiques s’ils risquent de pâtir de la concurrence. La région est un grand exportateur de diamants, viande bovine, poissons, sucre, huile et aluminium vers l’UE. Tandis que l’Afrique du Sud exporte une plus grande variété de produits, y compris les produits manufacturés, vers l’UE.
3. La stratégie de l’UE dans l’APE nuit aux paysans de l’ECOWAS
Les paysans de l’Union économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ont demandé à leurs responsables de résister à la pression exercée sur eux par l’UE pour qu’ils signent l’APE. Les différentes associations paysannes disent que la pression et les stratégies de l’UE pour aboutir à la signature de l’APE jettent un doute sérieux sur les objectifs réels de l’accord. L’ECOWAS fait remarquer que l’ouverture réciproque des marchés réclamée par l’UE qui est la plus grande zone commerciale du monde, affaiblira différents secteurs économiques, y compris les industries émergentes, en les soumettant à une concurrence féroce et déloyale avec les produits de l’économie européenne.