1407-1408 Nouvelles du groupe de travail sur les ressources naturelles
- Afrique du Sud floués sur le commerce des diamants
Selon l'enquête de 100reporters "l'industrie du diamant en Afrique du Sud bénéficie de structures fiscales pour l’exportation comportant de nombreuses lacunes, en privant les citoyens de dizaines de millions de dollars par an de revenus tirés de l'une des sources de diamants de premier plan du monde." L'industrie du diamant a été un joueur clef dans l'économie sud-africaine tout en bénéficiant massivement des diamants sud-africains, l'industrie a évité de payer plusieurs redevances minières. Même avec l'introduction de redevances en 2010, les multinationales telles que De Beers "paient un taux nettement inférieur à celui des autres pays africains." L'article identifie les causes et les racines historiques de cette recette publique perdue.
2. Rapport Initiative pour la transparence des industries extractives a RDC de l’exercice 2011
Il a été procédé à Kinshasa au lancement du rapport de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) en RDC pour l’exercice 2011 portant sur les déclarations des paiements effectués par les entreprises exploitant les ressources naturelles. Ce rapport est le fruit des efforts conjugués par toutes les parties prenantes, à savoir le gouvernement, les entreprises extractives et la Société civile. Les données fournies par l’ITIE donnent une idée de la contribution du secteur des Hydrocarbures et des Mines au budget de l’Etat. Les paiements effectués en 2011 par les entreprises du secteur des mines sont de l’ordre de 942.617.547 $ tandis que ceux du secteur des hydrocarbures sont évalués à 465.655.806 $.
3. Assurer une solide législation de l'UE sur l'approvisionnement responsable minérale
Le nouveau Parlement européen a une occasion unique de renforcer la législation proposée par la Commission européenne qui vise à créer des chaînes d'approvisionnement responsables de minérale pour l'Europe. Dans sa forme actuelle, la proposition de la Commission, un régime volontaire ouvert à un nombre limité d'entreprises, est faible et non-appropriée. La société civile appelle les députés à amender le projet de loi afin qu'il exige des sociétés de vérifier leurs chaînes d'approvisionnement et d'identifier et d'atténuer les risques - un processus connu sous le nom de diligence raisonnable – et ceci, en conformité avec les normes internationales existantes. Les entreprises devraient également être obligées de rapporter publiquement sur leurs efforts.