La nouvelle édition des Echos d'AEFJN N° 30 juillet - août 2016 est actuellement en ligne. 
GROUPE DE TRAVAIL SUR LES MATIÈRES PREMIÈRES. Juillet 2013
1. Progrès dans le contrôle du Secteur minier dans la Région des Grands Lacs en Afrique.
De nouvelles mesures de contrôle sur la chaîne de production des minéraux en provenance des régions à risques et sujettes à des conflits, semble se révéler payantes au cours des prochaines années, en Afrique et en Europe. La réflexion autour d’une initiative de l’union européenne consacrée à la transparence en même temps que la mise en œuvre de Due Diligence Guidance de l’OCDE pour le secteurminier de l’Afrique des Grands Lacs a été reçue avec un certain scepticisme. Alors que la mise en œuvre des dispositions légales a provoqué des situations difficiles, surtout dans le secteur de l’extraction artisanale, on constate que des compagnies minières qui traitent l’étain, la tantalite et le tungstène passent progressivement de la résistance à un engagement progressif.
2. L’Union européenne va examiner le cas du Pétrole du Malabu.
L’Union européenne a initié une enquête sur le scandale du Pétrole du Malabu. C’est la conséquence d’une lettre écrite par des groupes qui suivent l’extraction du pétrole aux Gouvernements de l’Italie et des Pays-Bas insistant pour qu’ils fassent une enquête. La lettre fait remarquer que des compagnies impliquées dans des transactions douteuses, ne se sentent pas responsables de la perte de centaines de millions de £ de revenus dus à l’État du Nigeria et qui sont destinés au développement.
3. La détresse des populations locales à propos du Projet diamantaire de Mobilong. L’exploitation des ressources naturelles du Cameroun continue à confirmer le potentiel en minerais du pays. C’est seulement 40% du territoire national qui sont exploités. L’exploitation minière au Cameroun en est encore à ses débuts. Elle pourrait être un facteur de croissance pour l’économie et aussi un facteur de développement pour les sites en exploitation. Cependant ces prévisions ne font pas le poids face aux dégâts potentiels (destruction des forêts et de leurs éco-systèmes, contamination des sols, de l’eau et de l’air, destruction de la biodiversité et nuisances sonores, etc.)