Nouvelles changement climatique janvier 2013
Les résultats du sommet de Doha sur le climat
Du 26 novembre au 7 décembre les négociations climatiques ont eu lieu dans le cadre de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). Les états membres de l’UE, étant préoccupés avec les conséquences de la crise financière et la récession économique, n’avaient pas octroyé un mandat fort à leurs négociateurs. De surcroit, les analystes s’attendaient également à un mandat faible des autres pays polluants du monde industrialisé. Dés lors, les plus pauvres et les plus vulnérables aux chocs climatiques ne devraient pas s’attendre à du progrès significatif lors des négociations. En effet, la plupart des analystes estiment que les avancées à l’heure actuelle étaient limitées, mais qu’il existe une opportunité pour des futures améliorations. Cependant, reporter des mesures réelles au futur augmentera les frais pour ceux qui souffrent actuellement des effets du changement climatique et également pour les générations futures.
Concrètement, le sommet n’a pas abouti à de nouvelles réductions d'émissions de gaz à effet de serre(GES) et seulement quelques pays industrialisés se sont engagés pour prolonger le Protocol de Kyoto jusqu’en 2020; les pays signataires ne représentant que 15% des émissions globales de GES. En outre, des nouvelles données ont révélé que des réductions de GES plus ambitieuses seront nécessaires en vue de combattre effectivement le réchauffement climatique. L’UE, ayant atteint son propre objectif de 20% de réductions de GES en 2020, aurait pu avancer des propositions plus ambitieuses et jouer un rôle pionnier.
Le point suivant de l’ordre du jour concernait le financement climatique. Les pays en voie de développement, et, en particulier, les Ministres des pays africains ont demandé les pays industrialises de prendre des mesures en vue de réaliser ses engagements financiers préalables. En outre, ils ont demande un financement qui soit prévisible et additionnel aux budgets existants pour le développement et pour l’assistance humanitaire. Ils ont également proposé d’améliorer le rapportage, le monitoring et la vérification des financements. Cette aide financière est cruciale pour les pays en voie de développement qui sont vulnérables aux chocs climatiques en vue de renforcer leur résilience aux conditions météorologiques extrêmes et de leur permettre de développer une stratégie d’adaptation adéquate. Pourtant, les budgets prévus sont trop limités pour faire face aux défis climatiques et il n’a pas un engagement concret de la part des pays industrialises pour réaliser leurs promesses et leurs engagements financiers ($ 100 milliards par an jusqu’en 2020) dans un futur proche.
La recognition du fait que les pays en voie de développement devraient recevoir une compensation pour les pertes et dommages subis à cause des dégâts liés aux facteurs climatiques est un pas dans la bonne direction. Il reste toutefois à voir comment les détails de cet accord sur le principe seront élaborés.
Plus important encore, le potentiel de l’agriculture pour combattre le changement climatique n’était pas pris en compte par les négociateurs. L’agriculture soutenable a la capacité de s’attaquer à la fois à l’insécurité alimentaire et au changement climatique par augmenter à la fois le revenu et la consommation des denrées alimentaires des fermiers familiales et par l’implémentation des méthodes agro-écologiques. Des avancées dans ce domaine des négociations sont fortement dépendent des progrès dans les négociations au sien de l’OMC dans le domaine de l’agriculture.
En conclusion, le sommet de Doha a failli de s’adresser, avec une urgence requise, aux besoins des plus vulnérables au changement climatique, qui sont les peuples dans les pays en voie de développent qui absorbent de nombreux chocs climatiques, mais qui en ont contribué le moins.
Les conséquences pour l’Afrique sont multiples. Premièrement, le manque des engagements pour réduire les émissions GES affectera les pays en voie développement et l’Afrique en particulier, parce que les populations pauvres continueront d’être exposées aux conditions météorologiques extrêmes. De tells événements portent sérieusement atteinte à la sécurité alimentaire des africains, qui disposent de moins de résilience aux chocs climatiques et moins de capacités d’adaptation. Pour améliorer la résilience des populations africaines l’augmentation du financement est indispensable pour que des stratégies d’adaptation adéquats soient développées, par exemple : une meilleure infrastructure, la récupération d’eau (dans le cas de sécheresses, ou pénurie en ressources aquatiques, ce qui pose également un risque de santé), faire des stocks (en cas de perte ou diminution de récolte à cause de chocs météorologiques), contribuer a l’augmentation de la productivité des petits fermiers par des méthodes agro-écologiques.
En outré, l’UE et ses états membres avaient promu les biocarburants comme des solutions vertes en vue de réduire les émissions GES. Pourtant, cette politique a motivé les entreprises de l’UE d’accaparer des vastes quantités de terres en Afrique, tout en portant atteint à la sécurité alimentaire des africains. (Par notamment le détournement des terres vers d’autres usages que la production alimentaire) De surcroît, la demande accrue pour les agrocarburants a stimulé la demande pour les denrées alimentaires ce qui a contribué significativement à la volatilité des prix alimentaires ayant un impact grave pour les pauvres consommateurs et fermiers qui dépensent la plupart de leur revenue sur l’achat des aliments.